C’est officiel ce mardi. A la recherche d’un nouveau sélectionneur, le Nigéria a mis la main sur Eric Chelle. Le technicien malien de 47 ans, après les Aigles du Mali et le MC Oran en Algérie, débarque à la tête de la sélection nigériane avec pour objectif, la qualification à la Coupe du Monde 2026. Dans cet article, Afrik11 dévoile les 3 raisons pour lesquelles ce choix est discutable.
#1 Aucune référence majeure en Afrique
Le Nigéria est une grande nation de football en Afrique avec un effectif de très haut niveau. Pour entrainer cette sélection très compliquée, il faut avoir la poigne et un vécu sur le continent. A part le Mali et un quart de finale à la CAN 2023, Eric Chelle n’a plus de référence comme entraîneur. Cela pose un véritable problème.
#2 Une gestion catastrophique des grands matchs
Le match des quarts de finale à la CAN 2023 en est la parfaite illustration. S’il a pu permettre au Mali d’avoir un jeu séduisant, il n’a pas pu être capable de permettre à cette sélection de franchir enfin un cap.
Face à la Côte d’Ivoire en quarts de finale de la CAN 2023, Eric Chelle a montré toutes ses limites tactiques. Dominatrice dans le jeu et en supériorité numérique depuis la 43e minute, la sélection malienne a été incapable d’éliminer les Eléphants. Eric Chelle n’a pas su mettre ses joueurs dans de meilleures conditions pour tuer une équipe ivoirienne à l’agonie. Ses changements en fin de match ont plombé son équipe et permis à la Côte d’Ivoire de revenir dans le match et de se qualifier au bout du temps additionnel.
#3 Un sélectionneur qui ne sait pas gérer la pression
Au Nigéria, c’est la pression constante. En plus, Eric Chelle vient pour atteindre un gros objectif ; celui de qualifier la sélection nigériane à la Coupe du Monde 2026. L’équipe nationale a raté le Mondial 2022 au Qatar et est dans l’obligation de ne pas manquer un deuxième. En plus, les Super Eagles sont mal barrés dans les éliminatoires avec 3 points pris après 4 journées dans le Groupe C. Pour les 6 derniers matchs à jouer, la pression sera constamment présente et le technicien malien pourrait craquer.