À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, l’avenir de Vladimir Petković à la tête de l’équipe nationale algérienne suscite de nombreuses interrogations. Bien qu’il ait été nommé en février 2024, son maintien jusqu’au tournoi prévu en décembre 2025 au Maroc n’est pas garanti. Une clause contractuelle stricte pourrait en effet sceller son sort bien avant la compétition, en fonction des résultats des qualifications pour la Coupe du monde 2026.
Un contrat sous pression
Dès sa prise de fonction, Vladimir Petković a reçu une mission claire de la Fédération algérienne de football (FAF) : qualifier l’Algérie pour le Mondial 2026. Cet objectif est une condition essentielle à son maintien en poste, et un échec pourrait entraîner son éviction avant même la CAN 2025 où les Verts sont logés dans le groupe E avec le Burkina Faso, la Guinée équatoriale et le Soudan.
Le journaliste Hafid Derradji, dans son émission sur la plateforme WinWin, a mis en lumière cette situation préoccupante. Il estime que si l’Algérie venait à rater sa qualification pour la Coupe du monde, la FAF n’hésiterait pas à remplacer Petković à quelques semaines du tournoi continental.
Un calendrier défavorable
Les éliminatoires du Mondial 2026 s’achèveront en novembre 2024, soit un mois seulement avant le début de la CAN 2025. Ce calendrier serré pourrait compliquer encore davantage la situation du sélectionneur.
Actuellement, les Fennecs dominent leur groupe avec 9 points en 4 matchs, mais rien n’est encore joué. Les prochaines rencontres face au Botswana et au Mozambique, en mars 2024, seront déterminantes.
Un avenir incertain pour Petković
Si l’Algérie parvient à décrocher son billet pour le Mondial 2026, Vladimir Petković pourra préparer la CAN 2025 avec sérénité. Dans le cas contraire, une élimination précipitée pourrait sceller le sort du technicien suisse, plongeant l’équipe nationale dans une période d’incertitude juste avant une compétition majeure.