À l’approche du stage de mars, la sélection algérienne s’apprête à entrer dans une période cruciale. Vladimir Petkovic, sélectionneur des Fennecs, doit trancher sur les joueurs qui prendront part aux matchs contre le Botswana et le Mozambique, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026.
Alors que certains éléments semblent déjà assurés de figurer dans la liste d’Algérie, d’autres pourraient bien être écartés en raison d’un manque de temps de jeu, de blessures ou de performances en demi-teinte. Afrik11 vous propose un tour d’horizon des six joueurs susceptibles d’être absents lors du prochain rassemblement.
Saïd Benrahma, un choix qui pourrait lui coûter cher
Le transfert de Saïd Benrahma vers la deuxième division saoudienne a soulevé des interrogations quant à son niveau de compétitivité. En quittant l’Europe pour un championnat moins exposé, l’ancien joueur de West Ham risque de perdre des points aux yeux de Petkovic, qui cherche avant tout des joueurs pleinement engagés et en forme. L’ancien ailier de l’Olympique Lyonnais, qui n’a pas brillé ces derniers mois, pourrait voir son absence confirmée.
Ramiz Zerrouki, un forfait inévitable
L’avenir de Ramiz Zerrouki avec les Verts semble compromis, du moins pour ce stage de mars. Éloigné des terrains depuis mi-janvier, le milieu de terrain du Feyenoord traverse une passe difficile. Entre blessures récurrentes et critiques acerbes de la presse algérienne et néerlandaise, son absence pour le prochain rassemblement semble actée.
Farès Chaïbi, une place en danger
De retour en sélection en novembre dernier, Farès Chaïbi peine à convaincre. Son faible temps de jeu avec l’Eintracht Francfort – moins de 150 minutes jouées depuis le début de 2025 – ne plaide pas en sa faveur. À seulement 22 ans, le talent offensif doit encore prouver qu’il mérite une place dans le groupe. Son manque de rythme pourrait lui coûter sa place dans la prochaine liste de Petkovic.
Alexandre Oukidja, en perte de vitesse
Avec seulement trois apparitions depuis novembre, Alexandre Oukidja voit la concurrence s’intensifier au poste de gardien de but. Le sélectionneur algérien pourrait miser sur des profils plus performants récemment, comme Anthony Mandréa, Alexis Guendouz, voire les jeunes pousses Oussama Benbot et Abderrahmane Medjadel. Si Oukidja a toujours été un élément d’expérience, son manque de régularité en club joue contre lui.
Mohamed Farsi, un retour tardif ?
La longue trêve hivernale en MLS pourrait freiner les ambitions de Mohamed Farsi. Son club, Columbus Crew, ne reprend la compétition que ce 23 février, avec seulement quatre matchs prévus avant la trêve internationale. Un manque de rythme compétitif qui pourrait inciter Petkovic à ne pas le convoquer pour cette fenêtre FIFA de mars.
Youcef Atal, un cas particulier
La situation de Youcef Atal intrigue. Désormais à Al-Sadd, il ne dispose toujours pas de licence pour évoluer en championnat qatari. Son temps de jeu reste limité avec seulement huit apparitions depuis son arrivée, dont trois en 2025. Petkovic, qui l’a soutenu à plusieurs reprises, pourrait être tenté de lui laisser une nouvelle chance. Mais avec un poste de latéral droit en souffrance, et des alternatives limitées, l’ancien joueur de Nice devra montrer qu’il reste une option viable.
Une liste en pleine réflexion
Le stage de mars représente une étape décisive pour l’équipe nationale algérienne. En pleine reconstruction, Vladimir Petkovic souhaite bâtir une équipe solide et compétitive en vue des qualifications pour le Mondial 2026. Si certains cadres pourraient manquer à l’appel, ces absences ouvriraient la porte à de nouveaux visages. L’incertitude plane encore, mais les choix définitifs du sélectionneur seront scrutés de près.