Carlos Queiroz, un nom qui inspire le respect sur la scène footballistique mondiale, est aujourd’hui en pourparlers avec la Fédération Tunisienne de Football (FTF). Ce tacticien expérimenté pourrait devenir le nouvel homme fort des Aigles de Carthage, mais des détails cruciaux restent à régler, notamment ses exigences financières.
Alors, pourquoi l’accord tarde-t-il à être finalisé ? Afrik11 vous explique tout, en effet.
Un entraîneur expérimenté et des attentes précises
Carlos Queiroz, ancien sélectionneur de l’Afrique du Sud, de l’Égypte et du Qatar, est réputé pour son expertise et sa connaissance approfondie du football, particulièrement sur le continent africain. Connu pour ses projets de jeu bien structurés, il a récemment rencontré les dirigeants du ministère tunisien des Sports et de la FTF afin de présenter son plan pour relancer l’équipe nationale de Tunisie.
Comme le précise le journaliste tunisien de Radio Mosaïque FM, Ahmed Adala, Queiroz a exposé un projet clair avec des objectifs bien définis qui inclut une analyse détaillée de l’effectif actuel des Aigles de Carthage. Cependant, cette vision ambitieuse a un coût.
Un salaire ambitieux au cœur des négociations
Le principal point de friction entre les deux parties concerne les prétentions salariales de Queiroz. Pour endosser le rôle de sélectionneur tunisien, l’ancien sélectionneur du Portugal exige un salaire annuel de 1,4 million d’euros, incluant les rémunérations de son adjoint et de son analyste. Si ces conditions sont acceptées, il deviendrait l’un des sélectionneurs les mieux payés d’Afrique, avec environ 116 600 euros mensuels.
Cette demande s’explique par le palmarès de Queiroz, qui a mené l’Égypte en finale de la CAN 2021 et possède une vaste expérience à la tête de grandes sélections comme le Portugal ou le Real Madrid. Toutefois, cet investissement significatif doit recevoir l’aval du ministère des Sports tunisien, principal pourvoyeur de fonds pour le poste de sélectionneur.
Une décision encore en suspens
Outre ses prétentions financières, Carlos Queiroz n’a pas dirigé d’équipe depuis son départ du Qatar en décembre 2023, après un bilan mitigé avec 5 victoires, 1 nul et 4 défaites en 10 rencontres. Pourtant, sa maîtrise du football africain, acquise lors de ses passages en Afrique du Sud (2001-2002) et en Égypte (2021-2022), pourrait s’avérer décisive pour les ambitions des Aigles de Carthage.
Pour le moment, aucun accord formel n’a été signé, mais les discussions se poursuivent. Le temps presse, car la Tunisie doit finaliser sa préparation pour les prochaines compétitions internationales.