L’avenir de l’équipe nationale de Tunisie reste flou alors que la Fédération tunisienne de football (FTF) s’efforce de trouver un sélectionneur capable de mener les Aigles de Carthage vers de nouveaux sommets. Tandis que Carlos Queiroz semblait initialement favori, ses exigences financières pourraient bien bouleverser les plans.
Amir Abdou, ancien sélectionneur des Mourabitounes de Mauritanie, voit ainsi ses chances de s’asseoir sur le banc tunisien grimper en flèche. Mais quels sont réellement les atouts qui placent Amir Abdou en bonne position ? A découvrir dans les colonnes d’Afrik11.
Un contexte favorable pour Amir Abdou
En dépit des nombreuses spéculations autour de la succession, Amir Abdou apparaît aujourd’hui comme un candidat sérieux. Ancien entraîneur de la Mauritanie, où il a réussi à qualifier les Mourabitounes pour les huitièmes de finale de récente CAN en Côte d’Ivoire, Amir Abdou est respecté pour sa capacité à bâtir des équipes compétitives avec des moyens limités. Ce profil semble parfaitement coller aux attentes de la FTF, à condition de réunir trois éléments clés qui jouent en sa faveur.
#1 Les exigences financières de Carlos Queiroz
Le principal obstacle à la nomination de Carlos Queiroz réside dans ses prétentions salariales. Avec un salaire estimé à 1,4 million d’euros par an, l’ancien coach de l’Égypte, de l’Afrique du Sud ou encore du Qatar impose des conditions difficiles à satisfaire pour la FTF. À l’inverse, Amir Abdou demanderait des conditions financières nettement plus raisonnables, ce qui fait de lui un choix attractif pour un budget limité.
D’ailleurs, selon les dernières informations du journaliste de Radio Mosaïque FM, Ahmed Abdala, Carlos Queiroz n’entraînera pas la sélection de la Tunis. Sauf surprise.
https://x.com/Scoulino/status/1878552614373089349
#2 L’intérêt récent de la Tunisie pour Amir Abdou
La Fédération tunisienne de football avait déjà montré de l’intérêt pour Amir Abdou ces dernières semaines. Cette attention témoigne de la reconnaissance de son travail et de son potentiel pour diriger une équipe ambitieuse comme la Tunisie. La FTF pourrait relancer des discussions avec l’ancien sélectionneur des Comores dans les jours ou semaines à venir, renforçant ses chances d’obtenir ce poste prestigieux.
#3 Une disponibilité immédiate
Depuis son départ de la Mauritanie en novembre dernier, Amir Abdou est sans contrat, ce qui le rend totalement disponible. Cette situation simplifie les démarches administratives et accélère le processus de nomination. Contrairement à d’autres candidats, il n’y aurait pas de conflits ou d’obligations à résoudre avec un employeur actuel.