L’aventure n’aura duré qu’un an pour Torsten Spittler sur le banc du Rwanda. Nommé en novembre 2023 par la Fédération, le technicien allemand quitte déjà la tête de l’équipe nationale. Malgré une victoire historique contre le Nigeria lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025 (1-2), les Amavubi ont échoué à décrocher leur ticket pour le tournoi continental.
Cette désillusion marque la fin du mandat de Torsten Spittler, le sélectionneur allemand, à la tête de l’équipe nationale rwandaise. Retour sur un parcours semé d’obstacles et sur une décision qui ouvre une nouvelle page pour le football rwandais.
Fin de contrat pour Torsten Spittler
Le contrat de Torsten Spittler, qui a pris fin le 31 décembre 2024, ne sera pas renouvelé par la Fédération rwandaise de football (FERWAFA). Cette décision découle directement de l’échec des Amavubi à se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera au Maroc. La défaite cumulée de points dans une campagne difficile et un groupe relevé ont placé l’Allemand à la tête d’un bilan décevant, malgré une éclaircie notable face au Nigeria.
La FERWAFA espérait voir l’équipe nationale franchir un cap sous sa direction, mais les résultats n’ont pas répondu aux attentes. Cet échec prive le Rwanda d’une nouvelle participation à la CAN, renforçant l’urgence d’une restructuration et d’un renouveau pour redonner de l’élan aux Amavubi.
Une campagne d’éliminatoires mitigée
La route vers la CAN 2025 a été parsemée de performances irrégulières. Si le Rwanda a montré des moments prometteurs avec les matchs nuls d’entrée contre la Libye (1-1) et le Nigéria (0-0), les Amavubi ont chuté lors de la troisième journée contre le Bénin (3-0) avant de se relancer (2-1) à domicile lors de la quatrième journée face aux Guépards.
Les Rwandais ont échoué contre la Libye (0-1). Malgré son exploit en battant le Nigeria (1-2) sur son terrain lors de la dernière journée, ces réussites isolées n’ont pas suffi à compenser les défaites coûteuses dans les matchs précédents. Les erreurs défensives, combinées à un manque de régularité dans la finition, ont pesé lourdement dans la balance.
Cette inconstance reflète les difficultés d’adaptation des joueurs à la philosophie de jeu prônée par Spittler. Pourtant, ses efforts pour dynamiser le jeu rwandais et introduire de jeunes talents dans le groupe méritent d’être soulignés, même si les résultats n’ont pas été au rendez-vous.
Et maintenant ?
La succession de Torsten Spittler s’annonce cruciale pour l’avenir du football rwandais. La FERWAFA devra trouver un profil capable de bâtir un projet durable et de remobiliser une équipe en quête d’un nouveau souffle. Avec des talents émergents et un réservoir de jeunes joueurs prometteurs, les Amavubi ont les cartes en main pour se relancer et viser les futures compétitions continentales.
L’échec de cette campagne CAN n’est pas une fin, mais un appel à la reconstruction. Les supporters rwandais attendent désormais de connaître le visage du prochain sélectionneur et les orientations stratégiques qui seront prises pour permettre au Rwanda de rêver à nouveau.