À seulement 16 ans, il fait déjà tourner les têtes en Angleterre. Mais son cœur pourrait bientôt battre pour d’autres couleurs… Qui est vraiment Dean Benamar, la nouvelle pépite sur laquelle l’Algérie mise gros ? Décryptage dans Afrik11.
Un jeune talent qui monte en flèche
Né le 31 mai 2008 en Angleterre, Dean Benamar grandit dans une famille d’origine algérienne. C’est à Crystal Palace qu’il fait ses premiers pas en formation, intégrant le centre du club londonien dès l’adolescence. A l’été 2024, il rejoint officiellement les U18 et ne tarde pas à s’imposer : en 18 matchs cette saison, il affiche trois passes décisives et un but à son compteur.
Capable d’évoluer en défense (arrière gauche, son poste préférentiel) mais aussi en milieu de terrain, Dean impressionne par son intelligence de jeu, sa maturité précoce et ses qualités techniques. Sa prestation déterminante lors d’un match U15 contre Arsenal en Coupe d’Angleterre reste encore dans les mémoires et a accéléré sa promotion chez les U18.
L’Algérie passe à l’action
Consciente du potentiel du jeune joueur, la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé de ne pas rester les bras croisés. Sous l’impulsion de son président Walid Sadi, une stratégie proactive a été lancée pour séduire les talents binationaux issus des académies européennes.
Selon Fennec Football, dans le dossier Benamar, un homme joue un rôle clé : Saïd Aoun, analyste vidéo de l’équipe nationale algérienne, ancien de Crystal Palace, missionné pour établir le contact. Un choix malin puisque la relation de confiance entre Aoun et Benamar pourrait grandement faciliter la décision du joueur.
Une ouverture vers l’Algérie ?
Malgré sa présence actuelle dans l’équipe U17 d’Angleterre, Dean Benamar ne ferme aucune porte. Plusieurs sources affirment qu’il se montre réceptif à l’idée de représenter l’Algérie. Une dynamique désormais fréquente, où de jeunes talents issus de la diaspora optent pour le pays de leurs racines, séduits par un projet national ambitieux.
Si l’opération réussit, ce serait un joli coup pour l’Algérie, qui souhaite revitaliser ses sélections de jeunes pour mieux préparer l’avenir.