À l’approche du choc entre le Sénégal et le Togo prévu le 25 mars 2025, la tension monte, mais pas seulement sur le terrain. Programmée à 21h GMT au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, cette rencontre comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 suscite de nombreuses réactions, notamment en raison de l’horaire jugé tardif, en plein mois de ramadan, et des difficultés logistiques pour accéder au stade.
Quand le choix de l’horaire divise supporters et encadrement
Interrogé par Wiwsport, Ousmane Thiané, membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a tenu à justifier ce choix délicat :
Préserver l’intégrité des joueurs, c’est le plus important.
Il affirme que l’objectif principal est de permettre aux joueurs et aux membres de la sélection nationale de rompre leur jeûne avant le coup d’envoi afin d’obtenir un résultat positif de ce choc ouest-africain. Un argument compréhensible alors que les hommes de Pape Thiaw, actuellement deuxièmes du groupe, doivent impérativement s’imposer à domicile.
Cependant, cet horaire avantageux pour les joueurs se révèle complexe pour les supporters. Avec un stade situé à des dizaines de kilomètres de Dakar, et des conditions de circulation particulièrement difficiles les jours de match, le retour tardif devient un vrai casse-tête, surtout en pleine semaine. Comme le souligne Ousmane Thiané Sarr :
Cela fait longtemps que l’équipe nationale ne remplit plus le stade. Depuis notre match contre l’Égypte, le Sénégal joue à perte.
Ajoutons à cela le coût élevé de la location du stade, estimé à 35 millions de francs CFA par rencontre, et la problématique risque de se répéter, même face aux Eperviers.