L’année 2024 a été décisive pour les Pharaons, avec des défis en compétitions majeures et des performances scrutées sur la scène africaine et internationale. Quels enseignements tirer des aventures égyptiennes cette année ?
Afrik11 vous propose une rétrospective des Pharaons pour le compte de l’année, qui s’achève.
Les débuts : des matchs amicaux instructifs
L’Égypte a débuté 2024 avec un match amical face à la Tanzanie en janvier. Une rencontre qui a permis à l’ex-sélectionneur Rui Vitória d’évaluer ses cadres quelques jours avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire. Ce test, conclu par une victoire solide de 2-0, a donné le ton pour une année où les Pharaons visaient la gloire continentale et une préparation optimale pour les grandes compétitions.
Mais les Egyptiens n’ont pas brillé à la CAN 2023 malgré la présence de Mohamed Salah, véritable pilier de cette équipe.
La CAN 2023 : des ambitions freinées
Le point central de l’année fut incontestablement la Coupe d’Afrique des Nations 2023, disputée en janvier et février 2024 en Côte d’Ivoire. Favoris sur le papier grâce à leur histoire et leur effectif de qualité, les Pharaons se sont retrouvés dans un groupe B compétitif où ils ont alterné entre éclats individuels et irrégularité collective.
La phase de poules s’est soldée par trois matchs nuls, suffisant pour assurer une qualification. Cependant, la suite a été plus compliquée. En huitièmes de finale, l’Égypte a été éliminée aux tirs au but par une équipe de la RD Congo (1-1, t.a.b 7-8) tactiquement bien organisée, laissant un goût amer aux supporters. Rui Vitória a dû affronter des critiques concernant ses choix tactiques, notamment l’exploitation insuffisante des phases offensives malgré la présence de Salah et Mahmoud Trezeguet. Le technicien portugais sera limogé en février après la CAN manquée.
Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : un cap essentiel
Après la CAN, les Pharaons ont rapidement tourné la page pour se concentrer sur les qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Pour préparer ces échéances, l’Egypte s’était confrontée à deux équipes européennes, notamment la Nouvelle-Zélande (1-0) et la Croatie (défaite 2-4). Opposés au Burkina Faso, les Égyptiens ont montré un visage plus conquérant avec une victoire 2-1, capitalisant sur leur expérience et leur force collective.
Avec Salah en grande forme, épaulé par des joueurs comme Mohamed Hamdi au sein de la défense, l’Égypte n’a pas pu trouver la faille de l’équipe de la Guinée-Bissau. Les deux formations s’étant quittées sur un score de parité de 1-1.
Les éliminatoires de la CAN 2025 : garder la dynamique
En parallèle, l’Égypte a entamé les éliminatoires de la CAN Maroc 2025 avec détermination. Les Pharaons n’ont pas manqué leur début, engrangeant des points importants contre des adversaires souvent réputés pour leur combativité. Les Pharaons ont enchaîné quatre victoires de rang avant de de se faire accrocher par le Cap-Vert (1-1) et le Botswana (1-1) lors des deux dernières journées.
Une année marquée par des enseignements importants
Si 2024 n’a pas apporté la consécration espérée à la CAN, elle restera une année significative pour la sélection égyptienne. Les matchs amicaux ont servi de laboratoire pour le nouveau sélectionneur Hossam Hassan, tandis que les éliminatoires ont permis de renouer avec un jeu plus incisif et organisé.
L’année a également consolidé le leadership de Mohamed Salah, qui, malgré des responsabilités accrues, continue de tirer l’équipe vers le haut. L’apport des jeunes joueurs, souvent encensés pour leur adaptabilité et leur engagement, donne des raisons de croire à un avenir radieux pour les Pharaons.