À quelques semaines du prochain rassemblement des Éléphants, une absence majeure vient chambouler les plans du sélectionneur Emerse Faé. Alors que la Côte d’Ivoire se prépare pour deux rencontres cruciales en mars, un élément clé de la défense manque à l’appel. Ce contretemps impose une réflexion stratégique pour combler un vide difficile à ignorer.
Une absence de poids confirmée
Le sélectionneur ivoirien Emerse Faé devra se passer des services d’un champion d’Afrique 2023 pour les matchs de qualification à la Coupe du monde 2026 contre le Burundi et la Gambie en mars prochain. Cette décision prolonge une absence qui dure depuis août dernier. Le joueur en question, blessé lors d’un entraînement avec son club actuel, l’Atalanta, a été contraint de subir une intervention chirurgicale vendredi dernier.
Dans un communiqué officiel, le club italien a apporté des précisions :
L’Atalanta BC annonce qu’Odilon Kossonou a été opéré hier, vendredi 17 janvier, d’une lésion du tendon de l’adducteur droit. L’opération, réalisée par l’équipe du Dr Ramon Cugat Betomeu à l’hôpital Quironsalud de Barcelone, s’est parfaitement déroulée. Le joueur a déjà commencé la rééducation prévue par le protocole.
Cette annonce met fin à tout espoir d’un retour rapide pour le défenseur central, dont l’absence devrait être prolongée au moins jusqu’en avril.
Une longue indisponibilité et un début de saison compliqué
Le diagnostic établi prévoit une indisponibilité d’environ trois mois, éloignant Odilon Kossounou des terrains jusqu’à la dernière phase de la saison. Déjà marqué par une série de blessures cette année, le défenseur avait manqué un mois de compétition au début de la saison pour des problèmes musculaires similaires. Son prêt en provenance du Bayer Leverkusen s’en trouve fragilisé, puisqu’il n’a été titularisé que sept fois en treize apparitions avec l’Atalanta depuis.
Une pression accrue pour Emerse Faé
Cette situation met Emerse Faé face à un dilemme. À l’approche des échéances internationales, trouver une solution capable de pallier une telle absence devient une priorité. La gestion des cadres restants et le recrutement potentiel de nouveaux talents, notamment parmi les binationaux, pourraient devenir des axes stratégiques essentiels pour relever ce défi.